Ce 1er mai, nous sommes le matin, le petit déjeuner
s’annonce bien… Tom vient sur mes genoux après avoir mangé :
c’est sa dose de câlins quotidienne.
En l’aidant à
monter sur mes genoux, mon bras cogne légèrement mon sein. Tiens ?
Il me semble sentir une boule. Est-ce possible ?
Je n’y accorde pas
trop d’attention, pas tout de suite du moins, je profite du câlin…
Et puis du départ chez un ami pour un prêt d’ukulélé.
Le soir, dans la salle
de bain, je me tâte. Du bout des doigts. Tiens. Oui, il y a bien une
petite boule dans mon sein gauche. Et à droite ? A droite il
n’y a rien du tout. Est ce possible que cette boule y soit déjà
avant sans que je ne la remarque ?
Je me dis que si je
l’ai « sentie » maintenant, c’est qu’elle n’y
était certainement pas…
Je me couche… avec
mes fiertés de la journée, comme d’habitude, et cette petite
inquiétude dans le ventre en plus. Comment réagir ? Que
faire ? Attendre et voir ? En parler à quelqu’un
directement ?
Le lendemain, je n’ai
pas de réponses à mes questions. J’imagine le « pire »
scénario catastrophe: j’imagine un cancer qui me conduirait jusqu’à
la mort comme Lhasa De Sela…
Je n’arrive plus à rester dans le moment présent. Mais je
n’arrive pas pour autant à contacter quelqu’un. J’ai peur des
réponses. Me voilà paralysée.
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